Retour sur la célébration œcuménique du 21 janvier 2020

De la joie, de l’émerveillement déjà dans la préparation, une certitude : celle de trouver notre voie (voix ?) propre dans les propositions de célébration. Nous avons écouté l’idée de présenter des rames. 

Les rames évoquent les galères !  

Loin de cette idées, l’ancre proposée par le père Pierre, l’ancrage dans une même foi et les cordages et les nœuds signes d’attachement et de solidarité. 

Le soir de la célébration quel bonheur de vous emmener dans ce long texte des Actes des apôtres, beau par son langage - des termes de marine  - par ses rebondissements et son aboutissement. 

Je crois que d’avoir voyagé avec Paul (un émerveillement de notre âme d’enfant) et le fait d’avoir noué les cordes a rendu notre joie plus profonde, nous a rendus plus proches les uns des autres. 

Autre rebondissement, le message de Claire-Lise. Ce voyage de Paul, j’avais la sensation de l’avoir fait avec vous tous, nous étions les héros de cette aventure ; et voilà le dernier retournement de situation : les héros se sont les “accueillants” . « Ils nous ont témoigné une humanité peu ordinaire ». 

Changement de point de vue. Quel est le pain d’humanité que je veux offrir à l’autre ? Nous avons réfléchi et répondu sur des petits pains de papiers mais la question continue à faire son chemin. 

Ne sommes nous pas prêts à inventer d’autres partages au cours de l’année ?  Prêts à jeter notre ancre pour une autre forme de rencontre ? 

“Ah ! Qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble” 

Eva HEBERT